Elections communales et provinciales 2024 Charleroi, Collectif Citoyen

Elections communales du 13 octobre 2024

Le monde évolue vite, et il est bon de penser que la gestion d’une ville peut aussi évoluer.

Ma proposition pour la gestion de la ville de Charleroi est d’oeuvrer collectivement pour amener des nouvelles pratiques.

L’enjeu des élections est probablement bien plus grand qu’on puisse l’imaginer, car le potentiel est à l’échelle de l’intelligence combinée de tous les habitants d’une commune ! D’autant plus que le pouvoir des communes est énorme (et tout le monde ne s’en rend pas compte) :

Les compétences communales sont très larges, couvrant tout ce qui relève de « l’intérêt communal », c’est-à-dire des besoins collectifs des habitants. Théoriquement, une commune peut faire tout ce qui ne lui est pas interdit…

Sources :

https://www.belgium.be/fr/la_belgique/pouvoirs_publics/communes/competences#:~:text=Les%20comp%C3%A9tences%20communales%20sont%20tr%C3%A8s,b%C3%A2tir%20une%20maison%20de%20repos

Vous imaginez la puissance d’action que peut avoir une commune audacieuse, moderne, inspirée, orientée sur l’intérêt des citoyens !? Et si on considère la ville de Charleroi, 15 communes, avec plus de 200 000 habitants, on a le droit de penser grand ! On peut commencer dès à présent à gérer chaque commune de manière nouvelle.

Demander l’avis des citoyens. Ce sont eux les personnes au centre des intérêts que doivent servir la commune.

  • Collecter les idées inspirantes des habitants (provenant d’autres communes, villes, pays, contextes, époques…)
  • Demander les besoins essentiels des habitants (qui ne sont plus, pas ou pas encore remplis)
  • Demander les priorités des habitants (pour les mois et années à venir)
  • Consulter les citoyens lors de décisions importantes (ça ne dépend que des politiques pour le faire)
  • Connaitre qui veut s’engager, s’investir, dans quel domaine, à quel niveau (le collectif c’est bien plus vaste et complexe qu’on ne peut l’appréhender. Et les forces vives sont potentiellement partout et à tous les niveaux).
  • Créer des capacités de retour d’information: les dysfonctions, les succès, les exemples, les challenges, les tendances, les risques…

Certes, on ne peut pas tout faire, et l’enjeu n’est pas de tout faire. Mais il faut objectiver, rationnaliser et être transparent dans les enjeux communaux, dans chaque quartier et chaque rue. Il faut être aussi objectif que possible pour ensuite se fixer des objectifs mesurables et cohérents par rapport à la réalité de terrain et de ses habitants.

Revenir au b.a.-ba des fondamentaux d’une commune où il fait bon vivre. Où les personnes mandatées (classiquement nommées « politiques ») écoutent, challegent, agissent garantes de résultats honorables.

Quelle direction prenons-nous tous ensemble (voisins, habitants, citoyens) ? Quelle direction prend votre commune? Quelle direction souhaitez-vous que votre commune prenne?

Il faudrait plus d’argent?

La richesse n’est pas celle de l’argent, mais des idées. Certes, avec plus d’argent on peut faire plein de choses, mais parfois inutiles, obsolètes, inefficaces, insuffisantes, trop tard, au mauvais endroit, …etc. Mettre plus d’argent n’est pas une garantie de résultat. Bien au contraire. Avec trop d’argent, on fait souvent n’importe quoi. Mettre plus d’argent dans un système qui dysfonctionne, et on obtiendra plus d’aberrations, d’inégalités, de privilèges, de problèmes et de dysfonctions. Il convient de penser autrement.

On aura bien plus de créativité, d’efficacité et de résultat en se demandant ce que l’on peut faire de mieux ENSEMBLE, en intelligence collective, avec des gens motivés et des moyens raisonnables. Avec du bon sens, il y a énormément de choses que l’on peut faire collectivement pour augmenter la satisfaction et le bien-être des habitants d’une commune, que l’on soit enfant, jeune, adulte ou pensionné. Souvent avec moins de moyens (moins de dettes, donc moins de taxes…), on peut obtenir plus de résultat. Mais ce n’est qu’en essayant qu’on en obtiendra les résultats. Ce sont les méthodes qu’il convient d’adapter, pas les moyens. Se focaliser sur les moyens empêche le processus sain qui mène au choix des actions à accomplir pour garantir les résultats.

Comment augmenter le bien-être ensemble?

Une vue holistique permet d’agir de manière plus efficace et pragmatique. De l’individu au système et du système à l’individu.

  1. La qualité de vie implique chacun. On a tous un rôle, même sans l’avoir décidé ou conscientisé. D’un « bonjour » à une intention et un service, tout compte. Nous sommes le/la garant.e du bien-être des autres. Le bien-être ensemble, ce n’est pas l’action d’une personne (qu’elle soit employée communale, ou pas), mais bien l’action de tous, tout du moins d’un maximum de citoyens. C’est une culture relationnelle. Une culture locale qui se construit et qui peut-être contagieuse.
  2. Comprendre les spécificités de chaque quartier et y répondre de manière pragmatique avec une synergie entre les acteur.e.s locaux, les institutions e. et les autorités.
  3. Des petits changements peuvent apporter beaucoup de bien-être (extension de la loi de « Pareto », également nommée règle des 80/20, environ 80 % des résultats proviennent de 20 % des causes/efforts). Souvent les citoyens ne demandent pas des choses énormes, ni monts et merveilles, mais ils demandent des choses simples. Il convient de créer du lien entre les gens, entre les niveaux d’actions, entre les niveaux de compétences, entre les niveaux de planification et de décisions. Pour se comprendre et agir de manière pragmatique. L’idéal serait que la vie de chaque citoyen s’améliore au fil des années. Et que le sentiment du « bon vivre ensemble » soit ressenti par un nombre croissant d’habitants.

Il y a trop de distance (voire du mépris) entre l’individu, toujours plus isolé, et les différents niveaux de pouvoir et d’action.

Entre un habitant et sa commune, il y a parfois un fossé, des kilomètres ! Cela ne devrait pas être comme cela. Il conviendrait de penser les liens autrement.

Comment assurer la visibilité et la prise en compte des besoins des citoyens? En les écoutant sincèrement et objectivement. En créant un registre des constatations des citoyens. Pour objectiver les propositions de choix d’actions, et ouvrir le vote pour le choix des actions a mettre en place par une consultation des citoyens. Il faut aller dans ce sens et impliquer autant que possible le citoyen, qui a besoin d’être écouté et impliqué dans les décisions qui le concernent. Il convient d’impliquer de plus en plus le citoyen.

Est-ce que vous souhaitez donner les rênes de la ville aux policien.nes ou aux citoyens?

Les élections de 2024 ne concernent pas des questions de programme, mais des changements de méthodes, et donc de considérations.

Choisir un.e candidat.e n’est pas une question d’expérience, mais de volonté, d’honnêteté, d’intégrité et d’idées sincères.

Il est beau d’afficher une éthique communale, mais seuls les faits traduisent les vrais intentions et ambitions. Des vrais changements sont possibles avec audace, bon sens, transparence, consultations citoyennes et amour du citoyen.

Je rêve que la ville de Charleroi devienne un exemple (dans le coeur des gens) d’intelligence, bien-vivre, mieux-être, d’optimisme, de résultats enthousiasmants.

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