ATTENTION EVRAS

Comme vous le savez, je suis sexologue et animateur EVRAS depuis 6 ans à Bruxelles principalement. Si cela peut vous rassurer pour les années passées, en 6 ans de pratiques, je n’ai jamais vu aucunes dérives pendant les animations EVRAS. Je connais beaucoup d’animateurs/trices. Ce sont des personnes géniales et leur travail est magnifique. Vous seriez probablement ami.e.s avec bon nombre d’entre elle/eux.

Néanmoins, la publication du guide EVRAS de 300 pages édité par l’Etat belge me fait me réveiller de la scène dans laquelle les animateurs/trices ont été placé à leur insu. Pas facile d’accepter cette situation en tant que professionnel. Pas facile d’oser dire à la profession qu’il y a des grands risques, car des années de travail, des relations amicales et professionnelles sont en jeu, tout autant que des aspects financiers et des projets d’avenir. C’est un énorme requestionnement pour un.e animateur.e EVRAS. Ne croyez pas que ce soit une ouverture de conscience facile. Mais l’intégrité, l’Amour, la justesse, la modération, la vigilance seront touours mes boussoles.

Dire que l’EVRAS est tout mauvais à cause de l’arrivée de ce document étrange, reviendrait à dire aussi que parce qu’il y a eu des injections covid expérimentales sur les gens que toute la médecine est mauvaise et tous les soignants sont mauvais.

Les politiques sont infiltrées par des programmes supranationaux de grands cabinets de consultation

S’il y a perversion de l’EVRAS, ce que je pense. Je pense que des gens malhonnêtes ont infiltrés les rouages décisionnels pour pervertir une fonction EVRAS noble qui existe depuis 50 ans au moins (certes pas sous cette appellation). Ils souhaitent utiliser ce magnfique outil social à d’autres fins.

Sachez que ce document « guide EVRAS » ne représente pas mon travail EVRAS depuis 6 ans. Et il ne le représentera jamais. Le métier actuel d’animateur EVRAS est magnifique, plus qu’honorable et utile. Je pense qu’il est possible que des cabinets de consultance internationaux sont aux commandes, dans l’ombre, et les acteurs naïfs de terrain, l’ensemble des maillons de la chaine de transmission seront réticents à l’accepter (tel que pour le covid, ou bien le « Pacte d’Excellence dans l’enseignement »: McKinsey est présent ou à d’autres niveaux de la société)

Qui sont les vrais commanditaires derrière nos ministres marrionnettes ?

Je pense que les cabinets de consultance payés par des gens de l’ombre (et par le citoyen évidemment car ils imposent des contrats très chers à la société par leur copinage aux techniques mafieuses) utilisent les forces en jeu tel que l’EVRAS et les autres lieux établis de discussion adultes-adolescents (et aujourdhui : adultes-enfants) pour avancer leur programme et leurs idées. Mais ce ne sont nullement les intentions des citoyens.

Aujourd’hui, j’ai des centaines de questions de fonds, de contenu, d’intentions tant sur le document EVRAS de 300 pages, que sur la mouvance EVRAS actuelle. Beaucoup de gens de terrains, honnêtes, bien-intentionnés, honorables, sont pris dans un changement qu’ils n’ont pas décidé ni désiré.

Certes on peut lire le document avec un point de vue édulcoré, premier degré, inclusif et bisounours. Mais si on prend du recul pour voir d’où on vient et où ça peut mener, alors le regard change. Car au lieu de croire que les intentions sont nobles et honnêtes, on s’aperçoit qu’il n’en est rien et que les risques sont grands.

Je comprends les parents qui disent « non, pas mes enfants ».

Je comprends aussi les animateurs EVRAS actuels, actifs depuis de nombreuses années, comme moi qui se sentent critiqués et jugés pour des choses qu’on n’a jamais faites et qu’on ne fera jamais. Mais j’entends le message des parents, et je ne peux que constater les retours documentés des dérives qui commencent à apparaitre. On doit agir.

Certains dirons pour se défendre que le document de 300 pages est signé en pages 3 et 4 par une longue série d’organismes et professionnels. Oui, mais la plupart de ceux-ci sont subventionnés par l’Etat. Ils sont donc des quasi-exécutants des financements. Ils font ce pourquoi on les paie. Il manque la contribution et l’avis des parents, des opposants EVRAS, lanceurs d’alerte, …etc. Alors encore une fois, je déplore les techniques politiques actuelles qui ne partent pas d’assemblées citoyennes et professionnelles. Le sujet de l’EVRAS est beau et très délicat, tant pour les parents, que la société. Il convient d’être plus prudent que prudent. Il vaut mieux faire moins que trop. Il vaut mieux aller moins vite pour évoluer doucement : actions – effets – résultats – mesures – évaluations.

D’autre part, comment ne pas aussi être vigilant sur les affaires récentes et anciennes à l’étranger tel que l’affaire Epstein. Comme l’affaire Dutroux, le citoyen aura-t-il un jour la vraie histoire? chantage des politiciens, actions de services secrets, ramifications, réseaux, trafic d’enfants, argent-pouvoir, systèmes financiers… C’est probablement tentaculaire et l’esprit du citoyen honnête n’est pas prêt à entendre les atrocités de ces techniques mafieuses.

Pierre Jovanovic / Pierre Yves Rougeyron : L’affaire Epstein et le carnet noir

PS: Je préfère être vigilant et curieux que d’être naîf et manipulé. Car dans ce cas, je contribuerais à une dynamique EVRAS qui va à l’encontre de toutes mes valeurs et objectifs. Et le constater dans 5 ans serait atroce. Je ne suis pas un mercenaire naif des institutions que je ne connais pas et qui ne me connaissent pas. Je travaille sur le terrain avec les parents, citoyens, adultes et jeunes, à leur service, à leur rythme. Pas suivant un programme sorti de nulle part en toute grande rapidité, présenté comme une évolution louable… mais nébuleuse. Je m’en fous qu’on me dise qu’il y a l’airco et la radio dans un tanque. Si je suis dans un char de guerre, je me retire et je dénonce.

Les racines de l’EVRAS?

SVP REGARDEZ CES 2 VIDEOS importantes pour comprendre sans naîeveté les dérives possibles de l’EVRAS dénoncés par certains dont moi:

1. Interviews de Daniel Cohn-Bendit et vrai Pédophile, faux Révolutionnaire, Collabo de Macron

2. Interview de Jean-Pierre Mocky qui dénonce la pédophilie institutionnalisée – les ballets écarlates (6 minutes)

NB: Les faits de pédophilie ne sont pas minines et encore moins isolés. Le système en place doit être contrôlé, cadenassé, pour que ce soit permissif. Il y a donc un autre tabou que je ne déveloperai pas ici: Les institutions de l’enfance sont nécessairement infitrées par des gens malhonnêtes. Il y a beaucoup de documentations et de témoignages sur ce sujet en France, et cela est très probablement inquiétant voir similaire en Belgique;

Revenons aux moeurs des élites politiques des décénnies passées et présentes..?. Qu’en pensez-vous? Entre copinage, entraide, couverture donnant-donnant…etc que pouvons nous espérer? Que penser de ce qui se passe aujourd’hui?

Et vous croyez que cela a changé ? Ou que l’on va vers un mieux?

Daniel Cohn-Bendit et d’autres décideurs politiques sont encore présents aujourd’hui.

Est-ce anodin que l’EVRAS évolue pour faire changer les moeurs? Je ne pense pas. Le doute est sain pour ne pas se faire malmener. Je pense que l’EVRAS puisse être devenue un écran de fumée. L’EVRAS est très possiblement un cheval de Troie pour banaliser la sexualité des enfants. Sinon, pourquoi la priorité ne se tourne pas vers les personnes sexuellement majeures (+16 ans en Belgique), les +20 ans, les +30 ans.

Pourquoi les sujets de pédophilies sont encore tabous? L’affaire Dutroux et ses obstacles ne m’inspirent aucune confiance envers les institutions en place. La confiance ça se prouve par des preuves fortes et régulières. La confiance, ce n’est pas un mot. Alors, que la justice fasse son travail. Je préfèrais que l’argent qui sert aujourd’hui à l’expansion de l’EVRAS soit investi et serve à résoudre et démontrer les péophilies de réseaux. ça serait beaucoup plus sain et compréhensible pour le citoyen et les parents de jeunes enfants.

Il y a eu plus de 350 000 belges dans la rue en 1996. Et depuis, la justice, la politique, la police n’ont fait que perdre la confiance du citoyen et leur crédibilité.

J’ai changé ma vision

Honnêtement, j’ai des centaines de questions sur ce document EVRAS mais je n’ai pas les réponses. C’est comme l’affaire Dutroux, on a des centaines de questions ouvertes mais pas les réponses.

Ma vision de l’EVRAS a donc changé suite aux révélations durant la période COVID, dans d’autres domaines que l’EVRAS. ça m’a ouvert les yeux sur l’EVRAS nouvelle mouture.

Je pense que les dérives sont tout proche.

Un exemple parmi d’autres:

Parler de transidentité est extrêmement délicat. Propager et banaliser la transidentité partout fait propagande. Parler ouvre des « boites », et après il se passe quoi pour l’enfant quand l’animateur est parti? Est-ce comme la banalisation de la violence à la TV, les guerres, les jeux vidéos…? Qui va gérer après pour l’enfant qui ne s’était jamais posé ces questions? Que se passe-t-il après l’animation EVRAS dans la relation enfants-parents?

La transidentité est un sujet que je connais par expérience (je garde le propos confidentiel et anonyme pour préserver la quiétude des personnes concernées)

La transidentité de nos jours semble être si facile et accessible. Comme si c’était un choix, une option. Et puis, juste quelques « bonbons hormonaux » médicaux et le tour est joué. ALERTE ! Ce n’est pas un bonbon à consommer. La transidentité n’est pas un choix, c’est comment on se sent. C’est comme une personne gay. Elle est gay et c’est ainsi. Tout comme un hétéro se sent hétéro et c’est ainsi. On incite personne à hésiter sur comment il se sent; La manière dont l’information est présentée aux enfants peut créer un doute totalement inadéquat et inacceptable.

Même si la transidentité a probablement toujours existé. Aujourd’hui, parler de transidentité partout (Euro Vision et dans tant de médias) en fait un effet de mode. Comme la nouvelle technologie à la mode, le nouveau Smartphone. Il y a 300 ans, les moyens techniques et médicaux n’étaient pas les mêmes, et la question était tout autre. Aujourd’hui, la banalisation de ce sujet personnel et intime me questionne et m’alerte. Ce n’est pas un jeu. Encore moins une question légère à discuter avec les enfants. L’enfant est maléable, très maléable.

La transidentité est une affaire privée, de la vie intime. Ceux/celles qui sont trans, si je peux m’exprimer ainsi, le savent. Pas besoin d’en faire des campagnes à tout vent. On dirait un rouleau compresseur, un effet de mode. J’ai énormément de sympathie pour les personnes trans, et j’en connais quelques unes. Ces personnes ont mes plus belles pensées. Et je leur souhaite une vie aussi magnifique que possible comme à tout Etre humain. Mais ici, en EVRAS, on ne parle pas de sujet individuel, qui ne regarde que la personne et son entourage proche.

Je pense que tous les besoins et inquiétudes venant tant des parents que des personnes trans peuvent être entendues et répondues. Et je ne pense pas que la solution EVRAS imposée aujourd’hui répondra tant aux besoins des parents qu’aux besoins des personnes trans.

Je prône l’inclusivité. Mais de toutes les diversités, pas que celles implicitement véhiculées dans les documents EVRAS, je parle des handicaps légers, et handicaps graves, malformations, couleurs de peau, ethnies, cultures, maladies, migrants, riches-pauvres, toutes les différences. Pourquoi un tel matracage sur les questions LGBTQIA+ aujourd’hui avec nos jeunes? Pourquoi les idées EVRAS entrent dans le tronc commun de l’enseignement? Pourquoi tant d’argent sur ce sujet? Pourquoi tant de focus sur la sexualité? Pourquoi tant de focus sur les pratiques sexuelles? Quand parle-t-on de « sexualité et amour » (alors oui, c’est fait en pratique, mais pas dans le guide. Le guide semble être une tentative de sexualiser les plus petits et de banaliser la sexualité? Ne m’y méprenez pas, j’ai beaucoup d’ami.e.s LGBTQIA+, je les adore. Je ne discute pas ici des individus, ni des désirs d’acceptation des diversités. La vie est multiple et foisonante par essence. Il y a 8 milliards de personnes sur terre, 8 millards de diversités.

L’EVRAS est magnifique pour beaucoup de sujets tel que par exemple le sexisme, le harcèlement, les émotions, la puberté, les relations, les violences, la communication non violentes, Mais cela ne veut pas dire non plus que ces sujets doivent être choisis sans concertation et ni accord. Chaque contexte est différent. Chaque animation est différente. Les besoins et priorités sont à décider en concertation avec les personnes locales et par TOUTES les parties concernées. La souveraineté doit être rendue aux citoyens et parents. Ici on parle d’éducation, et non pas d’enseignement ou d’instruction.

La question est : Dans quelles intentions réelles et scénario essaie-t-on peut-être de nous faire glisser?

Le décret EVRAS est apparu en 2012-2013. Il y a plus de 10 ans. Les récentes évolutions indiquent que l’on franchit des étapes. Mais où va-t-on? Où veut-on nous faire aller?

Ecoutez ce très court interview de la chanteuse belge Lio ; https://twitter.com/Kibitzer0/status/1781296317110657085

Ce twit dit  » Les Lolitas….c’est pour les pédophiles et c’était sous nos yeux depuis le debut « 

C’est sous nos yeux depuis des décénnies, et c’est toujours visible sous d’autres formes dans les clips vidéos, dans la musique, le show biz, les films, et maintenant l’EVRAS?

Il vaut mieux être prudent que de foncer la tête baissée dans le gueule du loup. Les actions peuvent paraître anodines, mais elles ne le sont pas, sinon elles ne seraient pas prises.

Constats sur l’EVRAS

Oui il y a des risques et des grands signaux d’alarme.

Oui, il y a de quoi être inquiet, et je suis inquiet des dérives

Faut-il « pousser » l’EVRAS?

Il faut des gens hautement qualifiés pour gérer les animations EVRAS.

Le guide crée des portes, et ouvre des portes à beaucoup plus de dérives,

Il vaut mieux doubler de vigilance aujourd’hui que de constater des dégats irréparables dans 5 à 10 ans.

Comment prendre en main et faire évoluer l’EVRAS?

Vu que le sujet a été poussé sur la table par les « politiques », maintenant on doit le traiter. Il convient de faire des Assemblées Citoyennes sur ce sujet. Ou bien de créer divers initiatives locales pour venir avec des propositions très concrêtes. Bien plus sérieuses et concrêtes que ce qui a été proposé par le gouvernement. Ce n’est pas une question de oui ou non. C’est plutôt : que convient-il de faire, par qui et avec qui, quand, comment, à quel endroit. Les questions liées à la puberté, la majorité sexuelle à 16 ans, et la pornographie sont des sujets que des adultes responsables doivent accepter de gérer et d’apporter des solutions. Des solutions multiples, variées et libres.

Je suis pour un EVRAS totalement modifié. Revenir aux fondamentaux, aux besoins et challenges fondamentaux des enfants, des parents et de la société. Pour ensuite offrir des solutions variées à participation libre. A chacun son rythme, à chacun ses valeurs, à chacun ses convictions.

Qu’on ne nous dise pas qu’on ne peut rien faire pour la question du porno!

Lors de la période covid, le gouvernement a pu confiner les gens chez eux, et interdire de travailler. Certains ont perdu leur emploi, d’autre se sont suicidés.

Ces mesures prouvent que « quand on veut on peut« .

C’est la preuve qu’il est possible d’interdire le porno pour les jeunes enfants (âge limite à décider collectivement évidemment). Le contrôle social à la chinoise prouve qu’il existe des outils technologiques pour le faire si on le souhaite. Alors pourquoi ne pas interdire l’accès au porno aux jeunes? Et agir en parallèle en tant qu’adulte au bon moment au bon endroit pour l’éducation.

L’interdiction n’a jamais empéché quoique ce soit à 100%, mais cela permet de circonscrire et limiter pour se donner les moyens d’agir en adulte dans la société pour accompagner les jeunes de manière responsable à un rythme adéquat.

Ce n’est pas normal de laisser la porte ouverte à tout et n’importe quoi à des âges très jeunes, de plus en plus jeunes. Les images pornos créent les comportements; c’est déjà délicat pour les adultes, alors pour les jeunes enfants c’est carrement CATASTROPHIQUE.

Il faut éduquer les jeunes au porno?

Il y a des polémiques. Certains disent « puisque le porno est disponible aux jeunes de 9 ans, faut alors accompagner avec de l’éducation ». En tant que sexologue, j’aurai beaucoup à dire sur le porno, c’est un sujet riche de thématiques de discussions. Oui, le porno est un levier de discussions pour parler de sexualité, relation, amour, épanouissement, du corps, ….etc; Mais, je voudrais dire ceci à propos du fait que des jeunes sont de plus en plus tôt exposés aux images pornographiques de qualités inappropriées:

Dire qu’il convient d’éduquer les très jeunes au porno car ils y ont accès reviendrait à dire: « offrons des armes aux très jeunes, armes à feu, couteaux, grenades, tanques, kalashnikovs, drônes, bombes…etc. Ensuite, laissons les se blesser, faire une boucherie. Et ensuite on va les éduquer et les soigner. On va préparer plein de médecins pour réparer les blessures, amputations, handicaps, traumatismes….

Franchement, voyez-vous l’absurdité?

Laisser faire et ensuite agir en réparation est inacceptable. En tant qu’adulte, on doit créer un cadre raisonnable. Va-t-on donner un permis de conduire d’une Porche de 300 chevaux à un enfant de 10 ans? Y a-t-il des démarches de réduire l’âge d’accès au permis de conduire?

Mais toucher au porno, c’est toucher à un ENORME business et ses ramifications. Il faudra encore plus d’audace et faire preuve de résilience pour résister aux attaques et lobbies. Le trafic internet est fortement à caractère sexuel, ça rapporte beaucoup d’argent; et réduire l’âge d’exposition élargit le marché avec une population beaucoup plus grande, cela créé des nouveaux clients, des clients addictes bien plus tôt, et sans parler de la pédophilie… qui n’est jamais à sous estimer, certainement pas tant qu’on n’aura résolu les cas graves de pédophilie de réseaux (les ramification de l’affaire Dutroux par exemple).

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *